Réduire le poids d’une personne obèse à travers le by-pass par exemple, ne doit pas être pris à la légère.
Car à tout moment de l’intervention ou durant la période de convalescence, les conséquences d’un court circuit gastrique peuvent vous jouer de mauvais tours.
De ce fait, chaque patient ayant effectué un by-pass gastrique doit nécessairement être suivi par son chirurgien, un diététicien et un endocrinologue dans le but de diminuer les dommages collatéraux de cette intervention.
Vous trouverez dans cet article les désagréments de cette chirurgie et les conseils diététiques pour les éviter.
La déshydratation
La déshydratation peut être causée par les vomissements, les diarrhées ou par le manque d’une hydratation suffisante. Ce trouble peut nuire grièvement à la santé du patient récemment opéré.
Conseil pour l’éviter, boire beaucoup d’eau d’une façon quotidienne même si la poche stomacale est réduite.
Les vomissements
Les vomissements sont souvent dus à une énorme consommation alimentaire, à une mastication insuffisante, à une alimentation très rapide ou à des contractions brusques du tube digestif. Accompagnées de nausées, ils peuvent être également le signe d’une sténose d’où la nécessité de consulter son chirurgien.
Le transit perturbé
Les diarrhées généralement dues à la mal digestion sont fréquentes et disparaissent au bout d’un mois après une chirurgie bariatrique, pour cela, un suivi diététique est recommandé.
Le reflux gastro-œsophagien
Ce désagrément peut être amélioré par plusieurs façons comme éviter de se coucher juste après le repas, néanmoins, avec la perte de poids engendrée par cette intervention, le reflux diminuera avec le temps.
La reprise pondérale
Le comportement alimentaire du patient a un rôle important dans l’efficacité du by-pass gastrique, car la consommation excessive d’aliments liquides tout au long de la journée augmente l’apport énergétique ce qui résulte à une sensation de faim régulière et à un sentiment de satiété inexistant.
De ce fait, le dépistage des troubles du comportement alimentaire est alors non négligeable, voire même indispensable afin de les traiter et de mettre le patient informé sur l’influence de son comportement alimentaire sur la réussite de son intervention.